Pour Cyril Khetir, le 4e tour de la Coupe de France ce dimanche (15h) contre le CO Châteauneuvois (D1) est un match à risque que doit contourner Lyon – La Duchère sans trembler


Avant d’aborder le match de Coupe de France de ce week-end, quel regard portes-tu sur le début de la saison de l’équipe ?

Cyril Khetir : Je pense qu’après un début moyen, nous sommes à présent sur une bonne dynamique. Le groupe monte en puissance notamment à l’extérieur. Après, on doit gommer quelques lacunes afin d’obtenir de meilleurs résultats à la maison. Quand on aura réussi à élever notre niveau de performance, nous serons être à la hauteur des objectifs du club.

Comment expliques-tu ce double visage, pour le moment, entre les résultats à l’extérieur et les résultats à domicile ?

CK : À l’extérieur, on est plus détendu à mon sens. Et du coup, on joue plus libéré. De plus, on sait se projeter rapidement vers l’avant et se créer des occasions. Chez nous, en revanche, on se met trop de pression. On veut trop bien faire et on finit par se prendre les pieds dans le tapis. Cela étant, nos dernières prestations vont dans le bon sens et j’espère que contre Fréjus (le 9 octobre, ndlr), nous parviendrons à signer notre première victoire chez nous.

À titre personnel, comment juges-tu ton début de saison ?

CK : Je suis là depuis le mois de mars et j’avais des repères au club et aussi dans la ville. Après, j’ai besoin de confiance pour donner le maximum et le coach m’en donne beaucoup. J’ai un peu loupé mon match à Grasse, lors de la première journée, mais depuis ça va de mieux en mieux. Malgré tout, je suis bien conscient d’avoir devant moi une bonne marge de progression à accomplir. En somme, il me reste du travail et je le sais.

Ton premier but de la saison, inscrit à Saint-Priest, le week-end dernier, devrait te permettre de gagner en confiance …

CK : Oui, je le souhaite. D’autant que cela faisait longtemps que je n’avais pas marqué. Pour revenir sur ce but, à la mi-temps, notre entraîneur de gardiens, nous avait fait remarquer que le portier adverse avait des lacunes sur les prises de balle et que l’idée était de tenter notre chance avec l’obsession de cadrer… Donc sur le corner, j’ai tenté directement et cela a fonctionné. Ce type de situation va m’inciter à frapper plus quand je suis aux 20-25 mètres. J’ai trop tendance, dans ce type de situation, à vouloir donner le ballon alors que parfois il serait plus judicieux de tenter le coup tout seul.

Ce week-end, c’est la Coupe de France, contre la modeste équipe du CO Châteauneuvois. Ne serait-ce pas le match piège par excellence ?

CK :  C’est exactement ça ! Ils sont déjà entrés dans la compétition ce qui est un avantage. Et devant leur public, ils auront à cœur de tout donner. À nous, donc de ne pas tomber dans le panneau. Dans ce type de situation, je pense qu’il faut se rendre le match facile en marquant dans les vingt premières minutes. Si on tue le match rapidement, alors, on vivra un dimanche sans trop de difficulté, dans le cas contraire, on pourrait souffrir. À nous de faire ce qu’il faut.

L’objectif de la saison reste le championnat, mais la Coupe de France peut-elle tout de même en devenir un second ?

CK : C’est sûr que le championnat passe avant. Toutefois, quand on est joueur, réaliser un joli parcours en Coupe de France est toujours dans un coin de la tête. Regardez le parcours de Rumilly, qui est dans notre poule d’ailleurs, l’an dernier qui a atteint les ½ finales, franchement, ça fait rêver !

À choisir entre monter en National et disputer une demi-finale de Coupe de France, quel serait ton choix ?

CK : Difficile (sourire)… Pour couper la poire en deux, je dirai que personnellement vivre un parcours en Coupe c’est top. Et pour le club, monter est bien plus important. Et puis… pourquoi ne pas viser les deux !