A quelques heures de défier Rumilly, samedi, l’entraîneur duchérois revient sur ses premières semaines à la tête de l’équipe. Et se projette sur la fin de saison avec conviction.


 

Jordan, quel premier bilan faîtes-vous de vos premières semaines à la tête de l’équipe première, donc vous avez pris les rênes début janvier ?

Jordan Gonzalez : « Je pense que le bilan est positif et ce sur plusieurs points. Tour d’abord, le message que nous souhaitions faire passer semble être assimilé. Et aujourd’hui, après quelques semaines, l’ensemble du groupe adhère au projet de jeu et cela facilite le travail au quotidien. On sent que l’équipe franchit des paliers. Ce qui se traduit par une série d’invincibilité en cours (de cinq matches, ndlr). Après seul, bémol au tableau, nos progrès ne se matérialisent pas complètement en termes de points acquis. Clairement, il nous faut à partir de maintenant signer des succès afin de réaliser nos objectifs au plus vite. »

 

Ce samedi, l’équipe se déplace à Rumilly avant de recevoir Saint-Priest, le 19 à Balmont. Qu’attendez-vous concrètement de ces deux matches contre des adversaires directs ?

JG : « Avant tout, je souhaite disposer d’une équipe à l’état d’esprit irréprochable. Je veux voir une équipe qui a envie d’aller chercher les trois points, donc les six en l’occurrence. Ce qui serait l’idéal. Nous prolongerions de fait la série de cinq matches sans défaite et d’une pierre deux coups, nous ferions une belle opération au classement. »

 

Pour revenir au constat plus global, qu’est-ce qui vous plaît le plus aujourd’hui ?

JG : « Je suis assez satisfait de voir que dans l’ensemble, l’équipe parvient à dominer son sujet et prendre le contrôle du jeu.  Tout n’est pas encore parfait, loin s’en faut, mais parfois, avant on sentait les garçons un peu bridés, là j’ai l’impression que nous avons évolué sur ce sujet. Certains joueurs se sont révélés et d’autres réveillés. Il y a eu ainsi comme une sorte de prise de conscience de nos capacités. »

 

Cette prise de conscience se traduit aussi par plus de buts marqués et moins de fragilité défensive…

JG : « Ce qui est vrai, c’est que nous avons plus le ballon et quand vous avez la possession, vous êtes moins en danger et à la fois plus dangereux. Comme on presse plus haut, on récupère plus haut et donc on se projette plus vite. C’est assez simple en théorie mais dans les faits cela change beaucoup de choses. Et notamment, le contenu de nos matches. »

 

Dernière question, plus personnelle, vous êtes à la tête d’une équipe de National pour la première fois. Avez-vous déjà le sentiment d’avoir appris ?

JG : « Ouh là, mais j’apprends tous les jours… (sourire). Je me dois de me réinventer en permanence afin de répondre aux attentes des uns et des autres. En sachant que l’idée est bien sûr de réussir nos objectifs. A ce sujet, et pour terminer, je veux souligner que nous avons tout un ensemble derrière nous : 6e Sens l’actionnaire majoritaire, le club dans son ensemble, les salariés comme les bénévoles etc et que nous ressentons cette volonté commune de réussir. Les joueurs le sentent, je le sens… »