À la veille de se déplacer pour le 6ème tour de La Coupe de France, la nouvelle recrue Joris Mendy nous raconte son parcours et sa motivation pour la rencontre de demain face à FC La Tour-Saint-Clair (R2)


Joris, dans quel état d’esprit es-tu rentré, le week-end dernier, face au Goal FC ?  

Joris Mendy : « C’est sûr que j’intègre l’équipe dans des conditions qui ne sont pas les plus propices. Faire sa première entrée dans un match comme celui face au Goal FC est forcément compliqué. Mon objectif lorsque je suis entrée sur la pelouse était d’apporter le plus possible à l’équipe et de tenter qu’elle sorte la tête de l’eau. »

Première apparition, première blessure…

JM : « Je pense qu’il y a eu plus de peur que de mal sur ce contact avec le joueur adverse, et heureusement rien de grave… »

C’était important pour toi de jouer rapidement après ton arrivée ?

JM : « C’était vraiment important pour moi de faire ma première apparition rapidement. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pu jouer. »

Tu as été formé dans un club histoire français qui est l’AS Saint-Etienne. Peux-tu nous raconter ton parcours ?

JM : « J’ai intégré Sainté à mes 16 ans avec les U17 et j’ai eu la chance d’être titulaire sur l’ensemble des rencontres et nous avons même eu le privilège d’être Champion de France. J’ai pu jouer avec des futurs grands joueurs comme Allan Saint-Maximin, Jonathan Bamba ou encore Nathan Dekoke, qui est d’ailleurs passé par La Duch’ l’année dernière. On avait beaucoup de joueurs à fort potentiel dans cette équipe. Apprendre les gammes dans un centre de formation réputé, c’est essentiel pour la formation d’un joueur. Ensuite, j’ai eu la possibilité de participer aux entrainements avec l’équipe de Christophe Galtier. J’ai fait beaucoup d’aller-retour entre la CFA et l’équipe première. »

Sauf erreur, tu as aussi connu un parcours en Équipe de France chez les jeunes ?

JM : « Exactement ! J’ai fait quelques fois le tournoi du “Mondial Football Montaigu“ avec l’Equipe de France U17 et quelques rassemblements à Clairefontaine. J’ai ainsi eu la chance de côtoyer quelques joueurs qui  font de belles carrières. Je pense que c’est une belle expérience qui me sert aujourd’hui. C’est une grande fierté et très valorisant d’avoir porté le maillot tricolore en sélection. »

Avant de rebondir à Lorient, tu t’arrêtes une année avant de rebondir à l’UES Montmorillion. Pourquoi ? 

JM : « J’ai fait une saison sans jouer afin de réaliser des essais dans différents clubs étrangers comme le Galatasaray Spor Kulübü. Après, j’ai donc rebondi en National 3 à Montmorillion pour une saison avant de rejoindre la réserve du FC Lorient. Dans ce dernier club, j’ai rapidement enchainé les matchs avec la National 2. Globalement, je me suis rapidement intégré, il a une autre identité que Saint-Etienne et elle m’a beaucoup plu. Ensuite, j’ai même pu signer un contrat pro à Lorient d’un an. »

Une formation assez complémentaire en définitive…

JM : « Exactement ! L’ASSE m’a beaucoup apporté sur les plans physiques, énergiques alors que le Lorient FC m’a beaucoup apporté sur les plans tactiques et techniques. C’est une belle complémentarité qui m’a beaucoup servie dans ma jeune carrière de joueur. Malheureusement, Lorient ne m’a pas proposé un projet qui me convient. C’est pour cela que j’ai rejoint La Duchère cette année. Le club lyonnais m’a présenté son ambition et le fait qu’il y ait beaucoup de joueurs avec un parcours similaire au mien m’a beaucoup plu. »

Comment t’intègres-tu à l’effectif ?

JM : « Je ne pensais pas m’intégrer à cette vitesse. Le staff et les joueurs m’ont rapidement considéré comme l’un des leurs. Je pense que le fait d’en connaître quelques-un comme Axel Kacou et Zakary Souleymane a fait accélérer le processus d’intégration.

6ème tour de la Coupe de France demain contre le FCTC, comment vois-tu cette rencontre ?

JM : « Comme toutes les rencontres, j’ai toute ma détermination. La Coupe de France reste un exercice difficile, c’est pour ça qu’on doit être bien préparé. De part mon expérience dans cette coupe, il ne faut jamais sous-estimer les équipes avec un niveau inférieur. Elles peuvent être les plus cruelles. »