A quelques heures du 7e tour de Coupe de France, samedi sur la pelouse alsacienne de l’ASL Koetzingue (R2), Mansour Belarbi évoque ses ambitions dans une compétition qui lui tient à cœur.


 

Mansour, petit retour sur le dernier match à domicile contre Aubagne (1-1, ndlr), avec le recul quel jugement portes-tu sur votre prestation ?

Mansour Belarbi : « On prend un but rapidement, ce qui est toujours dommageable. Car après, on est obligé de courir après le score et cela modifie le plan de jeu. Malgré ce coup du sort, nous n’avons pas paniqué et sommes restés solidaires. Ce petit retard à l’allumage s’explique en partie par le schéma tactique. C’est en effet la première fois que nous débutions avec quatre défenseurs et il nous a fallu quelques minutes avant de prendre la mesure de cette nouvelle configuration. Une fois les ajustements réalisés, nous n’avons pas lâché et je pense sincèrement que notre égalisation, certes tardive, est méritée. A 1-1 à la 88e, on est même aller chercher les trois points malheureusement l’arbitre ne siffle pas pénalty sur Amadou Sylla. C’est incompréhensible ! La faute dans les seize mètres est terrible pour preuve, Amadou a une fracture sur le coup. Franchement, on est resté perplexes ! On n’a pas compris la décision de l’arbitre… »

Ce match nul, contre le quatrième de la poule, reste-t-il tout de même un bon point de pris ?

MB : « Je pense que oui. Nous restions sur un non match en championnat qu’il fallait absolument oublier. Et c’est ce que nous avons fait, tant sur le fond que sur la forme. Tout n’est pas encore parfait, mais nous progressons chaque semaine. A nous de maintenir nos efforts afin de nous rapprocher de nos objectifs. »

Justement, après un peu plus de trois mois de championnat, comment juges-tu le potentiel de l’équipe ?

MB : « Il faut tout d’abord bien souligner que le groupe ne se connaissait pas en début de saison. Il a fallu du temps pour trouver des automatismes, de la cohésion, et créer des affinités. Notre début de championnat s’explique, donc. Après, maintenant, tout cela est derrière, je pense. Nous avons réglé un bon nombre de détails et en plus, le groupe s’apprécie. Cela se voit sur le terrain. On se bat les uns pour les autres ! Pour moi, notre état d’esprit est annonciateur de lendemains heureux. »

 

 

Mansour Belarbi lors du 6e tour de Coupe de France face à FC La Tour Saint Clair

 

Ce week-end, place au 7e tour de la Coupe de France, avec un déplacement sur la pelouse de l’ASL Koetzingue (R2), cette compétition devient-elle l’une de vos priorités ?

MB : « C’est même une évidence ! Aujourd’hui, nous sommes au 7e tour et on a envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition qui fait rêver chaque joueur. Depuis le début, nous n’avons joué que des équipes inférieures à nous. C’est une chance et à la fois parfois un piège dans lequel nous ne sommes pas tombés. »

Question piège, le voyage en Alsace, contre une R2, en est un …

MB : « C’est sûr. Mais je suis optimiste. Nous devons aborder cette rencontre comme les précédentes de Coupe, avec envie et abnégation. On sait que contre ce genre de formation, il faut parfois se montrer patient. En face, ils vont vouloir nous bousculer d’entrée afin de créer le doute, mais c’est à nous de tuer le match en marquant rapidement. Ce type de match se joue au physique mais surtout au mental. »

En fermant les yeux, quelle équipe rêverais-tu de rencontrer dans cette compétition ?

MB : « Sans hésiter, l’Olympique de Marseille. Je suis de là-bas, alors oui en effet, affronter l’OM serait vraiment exceptionnel pour moi.   »