Promu avec la National 2 lors de la pré-saison, Jacer Jebabli réitère ses motivations et son ambition pour cette saison. Il se déplacera ce week-end au Canet-en-Roussillon pour le compte de la sixième journée de championnat.


 

Jacer, tu nous as rejoint la saison précédente au sein de l’équipe réserve et tu as fait tes premiers pas avec la National 2, quel était ton objectif sur cette période ?

Jacer Jebabli : « J’ai rejoint l’année dernière Lyon – La Duchère en National 3 avant de faire mes premiers pas en National 2 sur la fin de saison. J’ai intégré le groupe dans des conditions très difficiles. On était très mal placé, notre maintien n’était pas assuré et il ne restait que très peu de journées. Mon objectif était d’aider l’équipe, de faire des bonnes prestations et pourquoi pas essayer de faire gagner l’équipe. Après la rencontre face à l’Olympique Lyonnais (4-0), j’étais vraiment soulagé. La semaine avant cette rencontre était très difficile tant physiquement que psychologiquement. Il fallait qu’on gagne, on n’avait plus le choix.  »

 

Ces belles rentrées te permettent aujourd’hui d’évoluer avec l’équipe fanion, connaître certains joueurs a été un plus dans ton intégration ?

JJ : « Oui, bien sûr ! Je connais pas mal de joueurs grâce à mon parcours. Roger T. et Jafar D. sont deux joueurs que j’ai côtoyés lorsque j’étais l’Olympique Lyonnais, c’est le même cas pour Sofiane B. à Goal FC. Mon intégration dans l’effectif a été très fluide, connaître des joueurs a été un vrai plus. »

 

Jacer Jebabli lors du 4e tour de la Coupe de France

Sur ces cinq premières journées de championnat, tu fais de bonnes performances, quel rôle penses-tu jouer ?

JJ : « Cette saison, je commence souvent sur le banc et j’interviens sur les deuxièmes parties de rencontre. Je ne me mets pas de rôle parce que c’est un moyen de s’ajouter de la pression inutilement. Je me dis juste que quand je fais mon entrée, je dois faire la différence et inscrire des buts. Tout le travail que j’ai pu faire cette saison, je n’y serai jamais arrivé sans mes coéquipiers… »

 

Samedi dernier, vous faisiez votre entrée en lice de la Coupe de France. C’est une compétition que tu affectionnes ?

JJ : « Bien sûr ! Qui n’aime pas la Coupe de France ? Samedi, on s’est déplacé pour affronter le FCO Firminy (2-0), c’était un match qu’on avait sérieusement préparé, il ne fallait pas tomber dans le piège de jouer une équipe inférieure et je pense qu’on a réussi. C’était difficile, nos adversaires ne lâchaient rien, ils voulaient faire l’exploit en tentant de nous faire tomber. On a été solidaire du début à la fin, on n’a rien lâché, c’est vraiment une représentation de notre mentalité depuis le début de saison. Je suis content, car j’ai malgré tout réussi à faire une passe décisive, même si j’aurais pu inscrire un but sur ma frappe qui touche la barre transversale. Bon… Le principal, c’est qu’on accède au tour suivant. J’aime la compétition, j’aime la Coupe de France, le championnat, je joue à fond car c’est la victoire qui m’importe. »

 

Ce week-end, c’est une belle rencontre qui vous attend, comment la préparez-vous ?

JJ : « C’est une rencontre qu’on prépare comme les autres, nous n’avons jamais pris une rencontre à la légère. On va faire face à un long trajet et un terrain très difficile. Peu importe l’adversaire, il faut que l’on gagne à l’extérieur ce week-end. J’ai une totale confiance en mes coéquipiers et je pense que c’est une force chez nous. Tout le monde a confiance en chacun, comme l’a dit précédemment Diadié D., on est comme des frères. Avec le coach, c’est la même chose, on a tous confiance en sa stratégie de jeu. Jordan G., c’est quelqu’un avec qui j’ai de très bonnes relations, il m’a beaucoup apporté lorsque j’étais en U19 au FC Lyon. Je l’écoute beaucoup car il est de très bons conseils. J’essaye de mettre en valeur au quotidien le travail qu’il nous fait faire. »

 

Tu as des objectifs pour cette saison ?

JJ : « Avec l’équipe, on s’est fixé un cap et des objectifs à atteindre. Je pense qu’on est dans la capacité de les remplir et même de les dépasser. Il faut bien garder les pieds sur terre, nous ne sommes qu’au début, il reste beaucoup à faire… »